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Le retrait américain du Conseil des droits de l’homme n’aura aucun impact

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats israéliens tirent sur les manifestants à Gaza. (Photo d'archives)

Les États-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies au lendemain de fortes critiques de l’instance contre les politiques anti-migratoires de Trump. Cependant, il n’y a aucune raison pour regretter ce geste, puisque c’est en l’absence des États qui soutiennent le terrorisme international que la nature de l’institution internationale prend tout son sens.

Les alliés traditionnels des États-Unis sont toujours sous le choc après leur retrait du Conseil onusien des droits de l’homme, et ils sont en contrepartie nombreux qui jugent de bon augure la décision de Trump pour l’avenir de l’humanité. Le célèbre éditorialiste du journal Raï al-Yaoum, Abdel Bari Atwan fait partie de la seconde catégorie. 

Dans la nouvelle édition du journal londonien, l’éditorialiste arabe estime que la nouvelle « perche » de Trump tendue à Israël rend encore plus audacieuse, les criminels israéliens dont les mains sont entachées de sang des civils palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie mais aussi au Liban.

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« Il est question des États-Unis , ce pays qui sépare les enfants immigrés de leurs parents, et qui les séquestre dans les camps comparables aux camps nazis après avoir expulsé leurs parents ; C'est le pays connu pour le premier usage de bombes nucléaires contre les civils à Hiroshima et Nagasaki. Un pays connu aussi pour ses faux-bond, ses désengagements, ses promesses non tenue », affirme Atwan.

Et l’éditorialiste de Raï al-Youm de poursuivre  :

« Celui qui défend l’humanité n’est pas hypocrite. Par contre, il est normal d'être partial quand il s'agit de défendre les opprimés. Par conséquent, les récentes accusations des États-Unis proférées contre l’institution des Nations-Unies n’ont aucun sens au moment où eux-mêmes sont sur le banc des accusés […] ».

Nikki Haley et Mike Pompeo annoncent le retrait des USA du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. ©Reuters

Mardi dernier, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a contesté le Conseil des droits de l’homme qu'elle a accusée de partialité contre Israël.

Selon Atwan, ce qui inquiète l’administration Trump, c'est surtout une focalisation internationale sur de nombreux cas de violations des droits de l’homme commis en territoires occupés. Les USA ont mobilisé donc tous leurs moyens d’ordre militaire, économiques et politiques pour redorer le blason d’un régime incrusté dans le crime.

Comme dans le cas de leur retrait de l’UNESCO, les États-Unis dénoncent les enquêtes internationales contre les exactions interminables du régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens, celui-ci étant particulièrement visé par les recommandations du Conseil des droits de l’homme. Le 17 mai dernier, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a chargé une commission d’enquête sur le cas des meurtres commis aux abords de la clôture de sécurité de Gaza, après que les médias ont fait part de la mort de centaines de Palestiniens, dont des enfants, des handicapés, lors des tirs des forces de sécurité israéliennes vers les manifestants qui avaient pris part aux manifestations calmes à Gaza et en Cisjordanie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV